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Une saison hors du commun

2014-04-28

Pour la première fois depuis le début de la LCHV, les Penguins ont raté les séries – la seule équipe restante qui n’avait pas manqué la danse printanière. Ce n’est pas difficile à voir ce qui est arrivé, considérant la quantité de joueurs que nous avons perdu lors de la saison morte l’an passé. Après des défaites au 7e match en première ronde les trois saisons précédentes, les Penguins ont enfin pu faire plus de chemin la semaine dernière, se rendant jusqu’en finale de conférence avant de perdre contre les Panthers, qui ont ensuite été couronnés champions de la Coupe Stanley.

Saison de transition

Après avoir venu si proche de leur deuxième finale de la Coupe, les Penguins ont d’abord perdu les services de Chris Kelly, Douglas Murray et Greg Campbell au marché des UFAs, ainsi que Brian Boyle, Filip Kuba, Joe Vitale et Alex Bolduc au repêchage d’expansion, nous vidant de la majorité de notre profondeur. Avec peu de place sous le cap salarial, on a tenté de remplir les trous avec des joueurs Farm (Colin McDonald, Colton Gillies, Jordan Schroeder) et qui ont été soumis au ballotage par d’autre équipe (Peter Mueller, Mark Eaton, Carlo Colaiacovo), ce qui n’était pas idéal mais notre seule option dans les circonstances. On était bien conscient qu’il serait difficile de faire les séries, mais avec un bon début de saison on pensait être capable de passer malgré un manque de profondeur.

Une bascule devant le filet

En début de saison, on se comptait chanceux d’avoir deux gardiens partants, quoi que Roberto Luongo ne faisait plus parmi de l’élite et Corey Crawford n’était pas encore pleinement établi comme #1 après plusieurs saisons comme #2. C’était un bon problème à avoir, puisque nous avions le luxe de changer de gardien après chaque partie pour garder nos deux gardiens frais. Après une demi-saison de 50/50 entre nos gardiens, ni Crawford ni Luongo s’est démarqué comme vrai #1, et une décision s’imposait sur qui on voulait garder pour le futur. Le contrat de Luongo étant inéchangeable, ainsi que le fait que Crawford tomberait UFA en même temps que notre joueur étoile Zach Parise, nous a donc forcés à envoyer Crawford sous d’autres cieux. En retour, on a obtenu  les services du jeune Martin Jones, qui venait tout juste de briser le record pour le plus de victoires à commencer sa carrière dans la NHL.

Du fromage suisse à la ligne bleue

Avec des recotes peu favorables à la ligne bleue l’an dernier, les Penguins ont dû signer des vieux vétérans lors des UFAs pour remplir la brigade défensive, et a joué aux chaises musicales avec 10 défenseurs au cours de la saison pour trouver une formule gagnante – ce qui ne s’est jamais produit. On a tenté de développer Jamie McBain en le jumelant avec Dion Phaneuf, ce qui a aidé à la production offensive des deux (Phaneuf – 74pts; McBain – 21pts) mais au dépend de la défensive, alors que Phaneuf a terminé -9 (sa première fiche négative de sa carrière) et McBain -10. Niklas Grossman a été une bonne surprise sur la deuxième paire avec une fiche de +27, lui qui a joué la première moitié de la saison avec une rotation de Jack Hillen et Ian White avant de s’établir avec le nouveau-venu Dan Boyle. Ian White a été une grosse déception, alors que Hillen, Colaiacovo, Hal Gill et Andrew Alberts n’ont pas été capables de livrer la marchandise de façon constante. Heureusement pour nous, on a beaucoup de jeunes défenseurs à l’horizon qui devraient être en mesure de se joindre au club d’ici un an ou deux, soit Mark Barberio, Simon Despres, Dylan McIlrath et Oscar Klefbom.

Les points sont là, mais pas aux bons moments

Au niveau de l’attaque, on ne peut certainement pas se plaindre du rendement de notre premier trio. Zach Parise remporte le trophée Art Ross avec 114pts, le premier Penguin à remporter le titre des marqueurs depuis Martin St. Louis lors de la Saison 3 (avec 86 points, et les Penguins ont remporté la Coupe). Rick Nash a rebondi d’une saison moyenne avec 85 points, alors que Kyle Turris a grandement profité de ses compagnons en inscrivant 75 points. Quoi que leur production est très satisfaisante, le premier trio était en feu à certains moments mais invisibles à d’autre – d’ailleur lors de nos deux défaites en fin de saison lorsqu’ils n’ont pas réussi à trouver le filet. Au sein de notre deuxième trio, Patrice Bergeron et Valterri Filppula ont vu des légers déclins, mais Jussi Jokinen a surpassé les attentes.

Un manque de joueurs de rôle

Tel que mentionné, les Penguins ont perdu une grande partie de leur profondeur l’été dernier, et ceux qui sont arrivé pour remplir les trous n’ont pas été capable de se tailler des rôles avec le club. Acquis des Blues, Daniel Winnik a vu beaucoup de temps de glace comme avant défensif en désavantage numérique et a été capable de contribuer un peu à l’attaque, mais les départs d’Antoine Vermette et de Maxime Talbot ont fait que Winnik était notre seul attaquant défensif avec Patrice Bergeron. Marcus Kruger a été acquis pour tenter de lui trouver un centre moins jeune et moins coûteux, mais il n’est pas encore à son plein potentiel. Joel Ward a aussi été acquis, avec un rendement moyen. Cela étant dit, on est très confiants qu’avec les recotes on aura un excellent trio défensif. Le quatrième trio a vu très peu de temps de glace, alors que Colton Gillies, Colin McDonald et Peter Mueller n’étaient vraiment pas de calibre pour jouer ce rôle. On a échangé McDonald pour Dustin Penner dans un mouvement pour l’an prochain afin de nous donner un peu plus de profondeur, mais Gillies et Mueller ne retourneront pas au grand club.

Une saison morte qui s’annonce tranquille

Malgré le fait qu’on a raté les séries, on n’anticipe pas de gros mouvements cet été. Les resignatures de Dion Phaneuf (RFA), Kyle Turris (RFA) et Roberto Luongo (UFA) seront notre plus grande priorité pour garder le noyau de l’équipe intact, et les recotes devraient stabiliser notre attaque et notre duo de gardiens à un niveau respectable. Le repêchage amateur devrait être tranquille vu qu’on a seulement des choix lointains, et on ne tentera pas trop nos chances avec les  UFAs à moins qu’on ait un peu d’argent de disponible pour signer un défenseur à court terme.

On souhaite bonne chance à toutes les équipes qui participeront aux séries éliminatoires, et on aimerait aussi féliciter tous les DGs qui ont rendu cette saison aussi plaisante. Dans nos discussions et nos observations on voit que plusieurs équipes sont sur le bon chemin et que la parité est très bien partagée!